منتديات تابلاط أون لاين
هل تريد التفاعل مع هذه المساهمة؟ كل ما عليك هو إنشاء حساب جديد ببضع خطوات أو تسجيل الدخول للمتابعة.



 
الرئيسيةأحدث الصورالتسجيلدخول
إذا أعجبك هذا الموضوع لا تنسى تقييمه عبر زر الإعجاب لـ فايسبوك هنا

 

 Le Liban dans une nouvelle "crise politique" après la démission de ministres du gouvernement

اذهب الى الأسفل 
كاتب الموضوعرسالة
تابلاط أون لاين
المدير العام
المدير العام
تابلاط أون لاين


ذكر غير ذلك
عدد المساهمات : 1124
نقاط التميز : 8571
السٌّمعَة : 23

Le Liban dans une nouvelle "crise politique" après la démission de ministres du gouvernement Empty
مُساهمةموضوع: Le Liban dans une nouvelle "crise politique" après la démission de ministres du gouvernement   Le Liban dans une nouvelle "crise politique" après la démission de ministres du gouvernement I_icon_minitimeالخميس 13 يناير 2011 - 21:24

Le Liban dans une nouvelle "crise politique" après la démission de ministres du gouvernement


[Aps 13/1/11] ALGER - Le président du Liban, Michel Sleimane, a chargé jeudi le Premier ministre Saâd Hariri de gérer les affaires courantes du pays, après la démission de plusieurs ministres de l'opposition de son gouvernement d'unité nationale, alors que la presse locale évoque une nouvelle "crise politique". Plus d'un an après la formation d'un gouvernement d'unité nationale dirigé par Saâd Hariri (novembre 2009), le cabinet de coalition s'effrite après la démission mercredi de onze ministres de l'opposition dont ceux du mouvement Hezbollah, en raison de l'impasse liée à l'enquête Tribunal spécial pour le Liban (TSL) de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en février 2005.
La Constitution libanaise stipule que le cabinet d'union, qui compte actuellement 30 ministres issus de plusieurs courants politiques, s'effondre si plus d'un tiers de ses ministres (soit 11), se retirent.

Des médias avaient annoncé au moment où M. Hariri se trouvait en visite aux Etats-Unis, que onze ministres dont dix de l'opposition, notamment ceux des mouvements Hezbollah et Amal, ont démissionné. Face à cette impasse, le président libanais Michel Sleimane, après avoir accepté la démission de ces ministres, a chargé l'actuel gouvernement de Hariri de gérer les affaires courantes du pays dans l'attente de la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale.

Le président de la République (Michel Sleimane) a assuré qu'il "prendra rapidement les mesures nécessaires pour former un nouveau gouvernement". Le gouvernement libanais était déjà menacé d'effondrement après que le camp du Hezbollah eut averti, selon les médias, qu'il pourrait se retirer du cabinet en raison de désaccords liés à l'enquête du TSL sur l'assassinat de Rafic Hariri.

Le Hezbollah avait critiqué le fonctionnement de ce tribunal au moment où, selon les médias, des voix retentissaient sur l'implication de certains membres du mouvement dans ce meurtre. Le Hezbollah accuse cette Cour d'être à la solde d'Israël et des Etats-Unis, responsables selon ce mouvement, de bloquer les efforts de paix au Liban. Les médias libanais qui citent des sources responsables, ont affirmé d'autre part l'échec de l'initiative de médiation de la Syrie et de l'Arabie Saoudite, menée depuis des mois, pour apaiser les tensions au Liban, entré de nouveau dans un climat d'incertitude après l'éclatement du gouvernement, faute de parti ou de courant majoritaire.

Réagissant à la situation politique dans son pays, l'ancien Premier ministre libanais Fouad Siniora a estimé que le retrait d'une partie du gouvernement est un "pas" vers de nouvelles difficultés qui s'ajoutent à celles déjà entraînées par l'opposition. La presse libanaise a quant à elle été unanime à affirmer que cet épisode engage le Liban dans "la crise totale" et augure d'une nouvelle période d'instabilité que le pays n'en finit pas de penser ses plaies. "Le Liban en proie à l'incertitude", titrait ainsi le quotidien "The Daily Star" jeudi, alors que le quotidien "As Safir" parlait d'une "crise politique et gouvernementale profonde et de longue durée".

Les développements de la situation au Liban ont été déplorés par le Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui a exhorté toutes les parties politiques libanaises à "la retenue et à la sagesse, à privilégier l'intérêt suprême du pays et ne pas fermer la porte du dialogue et à se référer à la constitution dans la gestion de cette étape afin d'éviter au pays les risques d'une escalade".

La Turquie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s'est dite prête à "mener une médiation au Liban" pouvant déboucher sur des idées pouvant servir la résolution de la crise libanaise. L'Iran qui a réitéré son soutien au Liban, a mis en exergue "la nécessité pour toutes les parties de faire des efforts pour trouver une solution à la crise", afin de "répondre aux complots des ennemis du Liban et de son unité".

Sur la scène internationale, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a appelé les différentes parties libanaises à la retenue et au respect de la constitution, et a réitéré son soutien au travail effectué par le TSL. Le président américain Barack Obama a souligné lors de sa rencontre mercredi à Washington avec Saâd Hariri, ''l'importance des travaux du Tribunal spécial pour le Liban comme un moyen de mettre fin à l'ère des assassinats politiques en toute impunité au Liban''. L'Union européenne (UE) a, de son côté, appelé les acteurs politiques au Liban à "travailler de manière constructive à une solution négociée à la situation".

[Aps 13/1/11]
الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
https://tablat.yoo7.com
 
Le Liban dans une nouvelle "crise politique" après la démission de ministres du gouvernement
الرجوع الى أعلى الصفحة 
صفحة 1 من اصل 1

صلاحيات هذا المنتدى:لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
منتديات تابلاط أون لاين :: المنتديات الثقافية :: اللغات و اللهجات :: ® En Français seulement ®-
انتقل الى: